CONSCIENCE ET ALCHIMIE

L’art de la transmutation

TOUT CE QUI EST D’OR GUERI

MON PARCOURS

J’ai commencé à m’intéresser à l’alchimie il y a de cela dix ans. Attiré par les plantes  et animé à l’idée de prendre soin des autres , j’ai commencé par lire des ouvrages en lien avec l’art alchimique. Deux d’entre eux ont particulièrement retenue mon attention :

Le premier est celui de Gérard Dorn intitulé « La clé de toute la philosophie chimistique et commentaire sur trois traités de Paracelse ».

Dans ce livre, j’ai pu saisir à quel point la richesse de cet art va au-delà de la matière, est que derrière elle se cache le Divin.

Ecrit par Toni Ceron, le second ouvrage a pour titre « Référence thérapeutique de 214 élixirs spagyriques ».

C’est une petite encyclopédie dans laquelle est recensé la majorité des remèdes réalisables grâce à l’art alchimique. C’est dans ce livre que j’ai aussi pu saisir le sens du terme « spagyrie » qui est l’art de « séparer-réunir » les imperfections de la matière pour la rendre parfaite à l’aide du divin, afin de réaliser des élixirs complets et efficaces.

Certes, j’ai d’abord acquis des connaissances théoriques mais il me manquait les bases de la pratique. C’est pourquoi, pendant quelque temps, j’ai mis de côté ma curiosité pour l’alchimie. Un jour, j’ai pris connaissance d’une formation en Ariège qui présentait le côté pratique de l’alchimie. Au cours de celle-ci, j’ai appris la macération, la distillation et la calcination qui sont des points essentiels de la réussite de cet art. J’ai pu réaliser ainsi mes premier élixirs.

En les essayant, j’ai pu constater et ressentir leur efficacité mais il me manquait quelque chose, une compréhension qui allait se réaliser quelque temps plus tard. 

Peu après cette formation, je me suis lancé dans l’élaboration de mes propres remèdes et grâce, à la méditation, à la lecture et à la réalisation d’élixirs, j’ai fini par saisir ce principe essentiel qui m’échappait jusqu’alors. Pour qu’un élixir soit pleinement purifié il est nécessaire que la conscience de celui qui intervient dans le processus ait aussi une conscience pure. Si cette dernière est trop entravée, cela s’en ressentira dans l’efficacité du remède. Depuis ce moment, je fais en sorte que ma conscience soit la plus purifiée possible, en restant haut en vibrations et en pensées, lorsque j’élabore mes élixirs.

REALISATION D’UN ELIXIR

Pour réaliser un élixir, il y a trois phases essentielles. Tout d’abord on réalise la purification de l’esprit de la plante via la distillation.

Ce processus d’épuration de l’esprit est appelé « mercure » en alchimie.

Par la suite, la plante connaît une autre phase de purification en macérant environ 1 mois dans de l’alcool. 

En alchimie, cette épuration est connue sous le nom de « souffre ». L’âme de la plante est purifiée de ses entraves et retourne à l’unité Divine. Cela permet d’en extraire ce que l’on nomme aujourd’hui le principe actif.

L’étape de la calcination clôture le processus d’élaboration. Elle permet d’ancrer l’esprit et l’âme de la plante, qui sont encore volatils, dans la matière. Ce qui reste de la plante est brûlé à haute température et on obtient alors ce que l’on nomme des « sels ». Ajoutés à la préparation l’élixir devient alors inaltérable et la plante révèle sa quintessence.

Le remède est alors prêt pour réaliser des soins. Animés par l’Intelligence Aimante Divine, il oeuvre là où le besoin s’en fait sentir. Même si chaque plante à des caractéristiques particulières son action peut changer d’un soin à un autre.

Les élixirs dégagent, purifient et réinforment, jusqu’à l’échelle cellulaire, tout ce qui n’est pas aligné en soi avec le Divin.

JULIEN